Antonio Casilli, sociologue : « Les intelligences artificielles ont besoin d’être entraînées »

Couverture de l'ouvrage "En attendant les robots" d'Antonio A. Casilli / photo Sébastien Magro
Couverture de l’ouvrage “En attendant les robots” d’Antonio A. Casilli / photo Sébastien Magro

“OK Google”, “Dis Siri”, “Alexa…” Ces quelques mots, vous les avez entendu autour de vous, ou peut-être les prononcez vous-même régulièrement. Les assistants vocaux proposés par les GAFAM – les fameux Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft – prennent de plus en plus de place dans notre quotidien. Ils équipent nos smartphones mais s’invitent également à la maison, à travers les enceintes connectées que les géants du numérique commercialisent depuis 2014.

Derrière ces intelligences artificielles, il y a souvent des êtres humains, en chair et os, qui traitent nos données et ce, pas toujours dans les meilleures conditions. Pour en parler, je suis allé rencontrer Antonio Casilli, sociologue, enseignant-chercheur à Télécom ParisTech et chercheur associé à l’EHESS, et qui vient de publier l’enquête “En attendant les robots”, aux éditions du Seuil (janvier 2019).

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